Dans une interview donnée à Apple Music en 2016, Bruno Mars raconte une anecdote qui a marqué toute sa vie. Pendant une pause publicitaire, alors qu’il se déplace au milieu des célébrités dans le public d’un célèbre évènement, il sent la foule se fendre en deux. Et soudain apparaît Prince, comme « en train de flotter ». L’artiste au succès planétaire attire alors l’attention de Bruno Mars en lui faisant un signe du pouce, que Bruno lui rend. « Et puis voilà, c’est tout », raconte-t-il. « Qu’est-ce que je pouvais demander de plus ? » Pour Bruno Mars, la course vers le succès n’est pas un long fleuve tranquille. Alors qu’il essaie de se frayer un chemin dans l’industrie musicale, il sait d’ores et déjà qu’à l’image de Prince ou de Michael Jackson, il veut incarner la pop à l’état pur, un genre d’artiste aussi puissant en studio que sur scène. Né Peter Hernandez à Honolulu en 1985, Mars se fait remarquer pour ses imitations d’Elvis dans un hôtel local. Adolescent, il déménage à Los Angeles pour signer un contrat avec Motown Records qui tombe rapidement dans les oubliettes. Travaillant sans relâche, il sort en 2012 son premier album, Doo-Wops & Hooligans, qui marque les débuts de cet artiste à part. Écoulé à plus de 15,5 millions d’exemplaires, l’album est inondé de récompenses, dont le Grammy Award de l’Album de l’année et du meilleur album de Pop vocale. Plusieurs de ses titres deviendront des hymnes mondiaux, comme « Just The Way You Are » et de « Grenade ». En 2012, il dévoile Unorthodox Jukebox, qui annonce un départ vers des sonorités moins rétro. En 2016, 24 K Magic se fait remarquer avec ses rebonds funk et R&B des années 80 et 90. Bruno Mars reste avant tout un perfectionniste dont le travail est à l’image d’un combat sans relâche contre lui-même : « J’ai toujours l’impression que je dois me prouver quelque chose, que j’ai une meilleure chanson en moi. »