D’abord connue comme artiste folk, puis jazz, la Canadienne se réinvente encore une fois, opérant ici un virage pop fort réussi. Après l’hypnotisante « The Woman » en ouverture, l’album bifurque vers l’hymne à l’émancipation féminine « Girl’s Gotta Do », une pièce dansante infusée d’une aura big band. Les chansons rythmées et accrocheuses s’enchaînent tout au long de l’album. Dépression, amours compliquées et intimidation (lumineuse « Bigger Than You ») : l’artiste prouve que les sujets sérieux ne sont pas incompatibles avec une pop dansante. Avec une voix comme la sienne, Jill Barber est libre d’explorer toutes les avenues musicales possibles…