Les pièces linéaires et prévisibles, très peu pour ce façonneur de beats. Sur ce deuxième album protéiforme, il révèle son impressionnante capacité à faire bifurquer ses créations, ou à les agrémenter d’éléments inattendus. Sur l’éthérée « Atmosphere », il glisse quelques sons 8 bits et s’amuse avec les boîtes à rythmes, alors que le rap de « Midnight Snack » coule naturellement dans le R&B du refrain. Électro funk, synthpop, house : le jeune Torontois jongle avec les genres et fait feu de tout bois.