Quand sort ce premier album en 2006, Burial est, comme sa musique, un réel mystère. Depuis les entrailles de la scène underground du sud de Londres, le producteur partage sa vision nostalgique du déclin des raves et des radios pirates. Chargées d’écho, les ambiances émotionnelles et maussades sont hantées par des beats craquelés, des basses oppressantes et des samples vocaux fantomatiques. Loin des clubs, ce projet métamorphose dubstep et 2-step, qui acquièrent ici une dimension cinématographique.