Le neuvième album studio de Bon Jovi suit les traces de son aîné Bounce sorti en 2002, en tentant (avec succès) de défendre à l’aube du XXIe siècle le rock héritier du glam des années 80. Mais Have a Nice Day révèle un Jon Bon Jovi qui se livre à une véritable exploration avec des textes plus profonds et réfléchis. Le morceau éponyme de l’album débute avec l’inimitable signature vocale du chanteur, avant d’évoquer sa frustration sur l’état du monde et ses rêves brisés. La ballade « Welcome to Wherever You Are » échange les riffs électriques contre une guitare acoustique, avant que « Who Says You Can’t Go Home » ne sonne le retour du rock pur et dur. Avec le frénétique « Last Man Standing », les textes s’affichent toujours plus dénonciateurs, parodiant la pop actuelle et les artistes chantant en playback. « Bells of Freedom » rend un discret hommage à Bob Dylan tout en affichant une tendance country populaire que le groupe suivra plus ouvertement en 2007 avec son album suivant, Lost Highway.