Ain't My Last Rodeo

Ain't My Last Rodeo

Avec sa deuxième offrande, judicieusement intitulée Ain’t My Last Rodeo, Riley Green affirme qu’il est là pour longtemps. L’auteur-compositeur-interprète originaire de l’Alabama a abordé l’album produit par Dann Huff un peu différemment de ses projets précédents. Il a expliqué à Apple Music que le processus lui a permis d’avoir une vision plus holistique et, par conséquent, une représentation plus complète de son style de country. « On n’a pas enregistré des simples ou des EP, quatre ou cinq morceaux à la fois », a rapporté Green. « On a enregistré un album complet. J’ai donc pu réfléchir et me dire “Man, ça serait bon d’avoir quelque chose du genre et quelque chose comme ça”, mais aussi de donner un thème à l’ensemble. Et je pense que la meilleure chose que je peux dire, c’est qu’il y a plein de chansons différentes. » Parmi les moments forts, on trouve « My Last Rodeo », qui lui a été inspirée par les décès coup sur coup de ses deux grands-pères, et la pièce d’ouverture « Damn Country Music », une reprise poignante de la chanson titre de l’album de Tim McGraw paru en 2015. Green sait également s’entourer de la crème des collaborateur·rices : Luke Combs le rejoint sur « Different ’Round Here », et Jelly Roll sur « Copenhagen In A Cadillac ». L’artiste nous dévoile ici ses impressions sur les principaux morceaux d’Ain’t My Last Rodeo. Damn Country Music « Je pensais pas à l’album dans son ensemble quand j’ai composé celle-là. Je l’ai entendue pour la première fois de Jessi Alexander, avec qui j’écris beaucoup, et je savais pas mal quelle direction je voulais lui donner. C’est la plus cool intro qui soit. C’était juste logique. C’est une bonne façon de commencer tout ça. » Mississippi Or Me « J’avais “Were you missing Mississippi or me?” [librement : “T’ennuyais-tu du Mississippi ou de moi?”], et c’était un hook tellement accrocheur. Je voulais écrire quelque chose à partir de ça, et je suis resté collé dessus un certain temps. J’ai commencé un refrain et j’ai pensé que j’aimais les champs de coton, les deux noms sur un réservoir d’eau et Jack, tout le côté visuel. On l’a fini en un jour, mais c’est un morceau que j’ai joué pendant quelques années en spectacle et les gens l’aimaient vraiment beaucoup. Je peux publier une photo de mon chien et on me demande cette pièce dans les commentaires, alors c’était génial de pouvoir enfin l’enregistrer et la sortir. » Ain’t Like I Can Hide It « Je faisais la tournée des stations de radio et je me suis arrêté en Californie, quelque part à Los Angeles, et quelqu’un de la maison de disques m’a dit : “Hé, quand on sera là-bas, parle pas trop de chasse ou de tout ça, parce que c’est pas leur genre ici.” Je racontais ça à Bobby [Pinson] et Chris [DuBois] et j’ai dit : “C’est pas comme si je pouvais le cacher. Juste en me regardant, on voit bien que je suis un ‘redneck’ de l’Alabama. C’est pas comme si je pouvais faire autrement.” Et Bobby a s’est exclamé : “Voilà. C’est ça qu’on écrit.” » Copenhagen In A Cadillac (feat. Jelly Roll) « [Jelly Roll] a une super bonne histoire et on peut vraiment s’y identifier, même si son expérience est pas mal incroyable. Mais on s’est tout de suite bien entendus et on a fait quelques spectacles ensemble. J’ai écrit “Copenhagen In A Cadillac” un peu comme une blague. C’est un morceau très amusant. Et je pense que c’est difficile pour moi de toujours aller vers ce genre de pièce, parce que j’écris plutôt des ballades, des trucs sérieux, et cette idée que j’ai eue était juste le fun. Je sais pas si je l’aurais gardée si Jelly avait pas voulu la faire, mais je lui ai envoyé la chanson par texto et il m’a appelé le lendemain pour me dire qu’il était très intéressé. Je trouve ça cool, parce que c’est probablement une collaboration à laquelle les gens ne s’attendaient pas vraiment. » My Last Rodeo « Je pense à ce titre depuis 13 ans. [Mon grand-père] est décédé en 2010, et il est resté à l’hôpital pendant environ trois mois, dans un état assez grave, puis mon autre grand-père est mort tout de suite après. Je l’ai emmené manger dans son restaurant de poisson-chat préféré. La fin de semaine suivante, il s’est couché et s’est jamais réveillé. C’était tellement plus simple comme ça, parce que j’étais pas capable de penser à mon grand-père autrement qu’à l’hôpital, où il était plus lui-même. On allait le voir tous les jours, et il savait que c’était dur pour nous. Il m’a dit : “C’est pas mon dernier rodéo” pour me réconforter et nous rendre les choses plus faciles, parce qu’on était très proches. Je savais pas vraiment que ça deviendrait une chanson, mais ça m’est resté à l’esprit tout ce temps-là. Il avait une force incroyable. Il se souciait pas de lui, mais plutôt de comment moi j’allais faire face à son décès. »

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