Friand de projets conceptuels, le groupe de Vancouver avait consacré son précédent album, Astoria, aux années 80. Cette fois, ils ont créé Phantoms d’après l’idée d’une maison hantée, s’inspirant de la folie d’Edgar Allan Poe et de ses histoires peuplées de spectres. Malgré l’omniprésence du thème de la mort, qui guide des pièces comme « The Death of Me » et « The Killing Kind », le climat se révèle lumineux, avec d’accrocheuses mesures rock flirtant aussi bien avec la pop que le punk.